L’utilisation d’Internet est devenue une nécessité incontournable de notre vie quotidienne. Cependant, derrière l’apparente immatérialité du monde en ligne, une pollution invisible se cache. Des centres de données énergivores, à la fabrication de nos appareils électroniques, Internet a une empreinte environnementale indéniable. Pour réduire cet impact et contribuer à préserver notre planète, il existe des gestes simples que nous pouvons tous adopter.

SOMMAIRE

  1. Les data centers
  2. Les vidéos : La plus grande pollution du Web
    >>> Les gestes à adopter pour réduire l’impact environnemental des vidéos en ligne
  3. Les moteurs de recherche : Grands consommateurs d’énergies
    >>> Les gestes à adopter pour réduire l’impact de notre navigation sur internet
  4. Réseaux sociaux : Modérons notre contenu
  5. E-mail vs SMS
    >>> Les gestes à adopter pour réduire l’impact écologique des boîtes mail
  6. E-commerce : Réduire l’impact des achats en ligne
  7. Données utilisateurs : Minimiser la collecte et le stockage
  8. Jeux vidéo : Grands consommateurs de bande passante
  9. Téléchargement : Favoriser le stockage local
  10. Impression : Les gestes à adopter
  11. Clé USB : Quelques pratiques à adopter pour une utilisation responsable
    >>> Impact environnemental des clés USB
  12. Comment réduire l’empreinte des appareils connectés
    >>> Prendre soin de nos équipements
    >>> Labels environnementaux
    >>> Recycler, réparer ou donner
    >>> Politique d’élimination des substances chimiques et recyclage

Sources

1. Les data centers

Les data centers sont des installations complexes qui abritent de nombreux serveurs et utilisent des milliers de kilomètres de câbles pour assurer la connectivité et le fonctionnement continu des équipements.1 La construction et l’exploitation d’un data center consomment d’importantes quantités de ressources, telles que le cuivre, le plastique, l’aluminium et l’acier, ainsi que des quantités significatives d’eau.

Pour chaque kilowatt (kW) d’énergie consommé par un serveur, une quantité équivalente d’énergie est nécessaire pour dissiper la chaleur générée par ces serveurs.5Certains data centers ont mis en place des systèmes de récupération de chaleur pour réutiliser cette chaleur dissipée et la diriger vers d’autres bâtiments situés à proximité, contribuant ainsi à une utilisation plus efficace de l’énergie.6

La consommation d’énergie d’un data center de grande taille peut être comparable à celle d’une ville de plusieurs dizaines de milliers d’habitants, soulignant ainsi l’impact environnemental potentiel de ces installations. Un data center de 10.000 m² consommerait autant qu’une ville de 50.000 habitants.5

En France, 264 data centers ont été recensé en septembre 2022, une progression de 45% en 10 ans dont un tiers du parce se situe en Île-de-France.8 À l’échelle mondiale, on estime qu’il y avait 45 millions de serveurs et 800 millions d’équipements réseau (routeurs, box ADSL, etc.) en novembre 2019.22

En 10 ans, un data center moyen de 300 m2 comprenant 80 baies de stockage et 2000 serveurs d’une puissance totale d’1MW aura consommé : 66 T de cuivre + 15 T de plastique + 33 T d’aluminium + 152 T d’acier + 227 millions de litres d’eau + 177 millions de kWh.7

2. Les vidéos : La plus grande pollution du Web

Les vidéos en ligne représentent une part significative de la pollution sur le Web. Voici quelques données importantes à ce sujet :

  • Les vidéos utilisent 60% du flux mondial de données et contribuent à hauteur de 1% des émissions mondiales de CO2.21
  • Plus de 80 000 vidéos sont visionnées chaque seconde sur YouTube dans le monde en 2020.19
  • Les vidéos en streaming sont considérées comme les plus problématiques en termes d’impact environnemental.
  • Parmi les plateformes de vidéos, YouTube, Google, Facebook, Apple et iTunes sont ceux qui s’engagent le plus dans l’utilisation d’énergies renouvelables pour alimenter leurs serveurs.
  • Facebook est alimenté à 67% en énergie renouvelable, 7% en gaz naturel, 15% en charbon et 9% en énergie nucléaire.
  • YouTube utilise 56% d’énergie propre, 14% de gaz naturel, 15% de charbon et 10% d’énergie nucléaire.
  • En revanche, Netflix, HBO, Vimeo, Hulu et Amazon Prime sont considérés comme les plateformes les plus problématiques en termes d’approvisionnement énergétique.
  • Netflix et Amazon Prime sont alimentés à 30% par le charbon, 26% par l’énergie nucléaire, 24% par le gaz naturel et 17% par l’énergie propre.14

Ces informations soulignent l’impact des vidéos en ligne sur la pollution et les émissions de CO2. Il est important de prendre conscience de cet enjeu et d’encourager les plateformes à augmenter leur utilisation d’énergies renouvelables pour réduire l’empreinte environnementale de la diffusion de vidéos en streaming.

>>> Les gestes à adopter pour réduire l’impact des vidéos en ligne

  • Sélectionner et partager uniquement les vidéos et les photos qui en valent la peine, afin de limiter la consommation de données.

  • Réduire la qualité des vidéos lorsque cela est possible, surtout pour des contenus où il n’est pas nécessaire de les visionner en haute définition. Une vidéo en basse définition consomme 4 à 10 fois moins d’énergie qu’une vidéo en HD.

  • Privilégier la musique téléchargée ou les plateformes de streaming audio plutôt que les clips musicaux, qui consomment généralement plus de données.

  • Regarder les vidéos en mode Wi-Fi plutôt qu’en 4G, et utiliser une connexion filaire plutôt que le Wi-Fi lorsque cela est possible. Penser également à désactiver la connexion Wi-Fi sur le site du fournisseur, car le simple bouton de désactivation peut ne pas suffire.23

  • Éviter de regarder la télévision via Internet, car une émission en streaming HD via une box ADSL émet autant de gaz à effet de serre que la fabrication, le transport et la lecture d’un DVD.

  • Désactiver la lecture automatique sur les plateformes de streaming telles que Netflix, Amazon Prime, etc. Aller dans les paramètres du compte et désactiver l’option de lecture automatique des aperçus.

  • Désactiver l’importation des photos et vidéos en haute définition sur les réseaux sociaux tels que Facebook. Dans les paramètres de l’application, décocher les options « Importer les photos en HD » et « Importer les vidéos en HD ».

  • Désactiver la lecture automatique des vidéos sur les réseaux sociaux. Dans les paramètres de l’application Facebook, désactiver l’option de lecture automatique des vidéos.

  • Activer l’économiseur de données dans les paramètres des applications pour réduire la taille des images et empêcher la lecture automatique des vidéos.

  • Désactiver la consommation des données en arrière-plan pour l’application Facebook. Dans les paramètres du smartphone, désactiver la consommation de données en arrière-plan pour l’application Facebook.

  • Nettoyer régulièrement le stockage des photos et vidéos des applications pour libérer de l’espace et réduire l’empreinte de stockage.

  • Activer le mode économie d’énergie sur son smartphone pour limiter les activités en arrière-plan des applications.

En adoptant ces gestes, vous pouvez contribuer à réduire l’impact environnemental des vidéos en ligne et promouvoir une utilisation plus responsable des ressources numériques.

3. Les moteurs de recherche : Grands consommateurs d’énergies

Voici quelques informations relatives à l’empreinte écologique de l’utilisation des moteurs de recherche :

  • Une recherche d’information sur un moteur de recherche émet environ 10 g de CO2, consomme 2,7 g de pétrole et 5,5 g de fer.2(p20) Cela équivaut à l’énergie consommée par une ampoule à économie d’énergie allumée pendant 1 heure.22

  • Taper directement une adresse internet ou accéder à un site enregistré dans ses favoris génère environ 1,3 g de CO2, consomme 0,31 g de pétrole et 0,88 g de fer.2(p21)

  • La consommation d’énergie lors d’une minute de recherche sur Internet varie en fonction de l’appareil utilisé : environ 100 watts (soit 1,66 Wh) pour un PC fixe, 20 watts pour un PC portable, quelques watts pour une tablette, et encore moins pour un smartphone.13

  • En France, les 29 millions d’internautes effectuent en moyenne 2,6 recherches par jour, soit un total de 949 recherches par an. Cela représente une émission de 288 kilotonnes de CO2 pour l’ensemble des internautes, soit 9,9 kg par personne.2(p20)

  • En prolongeant la durée de vie d’un ordinateur de 7 ans au lieu de 4 ans (durée de vie moyenne d’un PC), les émissions de CO2 peuvent être réduites à 7,6 kg par personne, soit 220 kilotonnes de CO2 pour l’ensemble des internautes. Cela équivaut à la distance parcourue de 500 millions de kilomètres en voiture.2(p23/24)

  • En utilisant les favoris ou en tapant directement l’adresse, ces 949 recherches par an génèrent 36 kilotonnes de CO2 pour l’ensemble des internautes, soit 1,2 kg par personne.2(p22)

  • Google traite environ 80 000 requêtes chaque seconde, soit 6,9 milliards par jour en 2020.19 La consommation annuelle d’électricité de Google est presque équivalente à celle de la ville de San Francisco ou de la Bolivie.20

  • En 2005, environ 14 centrales électriques étaient nécessaires pour alimenter les recherches sur Internet.22

Ces données soulignent l’importance de prendre en compte l’impact environnemental de nos recherches en ligne et d’adopter des pratiques responsables pour minimiser notre empreinte écologique lors de l’utilisation des moteurs de recherche.

Cheminement d'une requête web

Tiré du PDF « La face cachée du numérique – Réduire les impacts du numérique sur l’environnement » de l’ADEME (Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie) – Janvier 2021: https://cnm.fr/wp-content/uploads/2021/08/ademe_guide-pratique-face-cachee-numerique.pdf

>>> Les gestes à adopter pour réduire l’impact de nos recherches internet

  • Accéder directement au site internet : Taper l’adresse du site ou le mettre en favori afin d’éviter de passer par un moteur de recherche.
  • Effectuer des recherches précises : Utiliser des mots-clés précis et prendre le temps de formuler correctement sa recherche, ce qui permet de réduire le nombre de pages consultées et de limiter la consommation d’énergie.

  • Utiliser les flèches de navigation : Utiliser les boutons « précédente » et « suivante » de la barre d’adresse plutôt que de recharger les pages, ce qui économise de l’énergie.

  • Bloquer les animations Flash : Configurer votre navigateur pour bloquer les animations Flash sur les pages consultées, car elles sont souvent gourmandes en ressources.

  • Choisir des moteurs de recherche engagés : Opter pour des moteurs de recherche tels que Ecosia, Ecogine, Lilo ou Ecosearch, qui reversent une partie de leurs revenus à des projets sociaux ou environnementaux.

  • Opter pour un navigateur économe en énergie : Firefox est considéré comme l’un des navigateurs les plus économes en énergie, suivi d’Internet Explorer. En revanche, Chrome est réputé être plus gourmand (27 Wh pour 1 000 pages vues).22

  • Supprimer les cookies, l’historique et le cache : Régulièrement, effacer les cookies, l’historique de navigation et le cache des navigateurs pour optimiser les performances et réduire l’empreinte écologique.

  • Fermer les programmes et onglets inutilisés : Lorsque vous ne les utilisez pas, fermer les programmes et onglets ouverts sur votre appareil pour économiser des ressources et de l’énergie.

  • Prendre soin de son équipement : Effectuer un entretien régulier de votre équipement informatique, comme le nettoyage des ventilateurs et la mise à jour des logiciels, afin de maximiser son efficacité énergétique et prolonger sa durée de vie.

En adoptant ces gestes simples, vous pouvez contribuer à réduire l’impact environnemental de votre navigation sur Internet et favoriser une utilisation plus responsable des ressources numériques.

4. Réseaux sociaux : Modérons notre contenu

Les réseaux sociaux ont un impact environnemental significatif, notamment en raison des contenus multimédias tels que les vidéos, les photos, les GIF et les discussions instantanées. Voici quelques informations à ce sujet :

  • Les vidéos et les photos sont les contenus les plus lourds en termes d’impact environnemental, en particulier les discussions instantanées avec utilisation de la caméra.11
  • Facebook consomme autant d’électricité annuellement que le Sénégal, ce qui souligne l’importance de l’empreinte énergétique de cette plateforme.20
  • Parmi les réseaux sociaux, certains sont considérés comme moins problématiques en termes d’approvisionnement énergétique. Il s’agit notamment de Facebook Messenger, Google Hangouts, iMessage, WhatsApp et Instagram.
  • Le meilleur en termes d’approvisionnement énergétique est iMessage, qui est alimenté à 83% en énergie propre, 4% en gaz naturel, 5% en charbon et 5% en énergie nucléaire.
  • En revanche, des réseaux sociaux tels que Twitter, Kakao Talk, WeChat et Skype sont considérés comme plus problématiques en termes d’impact environnemental.14

Ces informations mettent en évidence l’impact environnemental des réseaux sociaux, en particulier des contenus multimédias. Il est important de prendre en compte ces aspects et de choisir les plateformes qui sont plus engagées dans l’utilisation d’énergies renouvelables pour alimenter leurs serveurs. En privilégiant des réseaux sociaux moins énergivores et en faisant preuve de modération dans l’utilisation de contenus multimédias, nous pouvons contribuer à réduire l’empreinte environnementale de nos activités en ligne.

5. E-mail vs SMS

L’envoi d’un SMS est généralement moins énergivore que l’envoi d’un e-mail. Un SMS moyen ne consomme qu’environ 0,000003 g de CO216, alors que l’envoi d’un e-mail de 1 Mo émet environ 19 g de CO2, consomme 5,2 g de pétrole et 4,8 g de fer.15 & 2(p12) Un e-mail parcours environ 15.000 km de câbles avant d’arriver à son destinataire.22

Quand un e-mail est envoyé à plusieurs destinataires, il faut ajouter environ 6 g de CO2 par mail. Par exemple, un e-mail de 1 Mo envoyé à 10 personnes, équivaut à une émission de 73 g de CO2, une consommation de 22 g de pétrole et une utilisation de 7 g de fer. Envoyé à 100 personnes, ces chiffres augmentent respectivement à 615 g de CO2, 186 g de pétrole et 29 g de fer.2(p12)

L’envoi d’un e-mail avec une pièce jointe volumineuse de 1 Mo peut générer jusqu’à 50 g de CO2.9

En ce qui concerne les spams, une étude menée par l’ICF International, spécialiste de l’empreinte carbone, révèle qu’en 2008, 62 milliards de spams ont été envoyés dans le monde, ce qui équivaut à la consommation électrique annuelle de 2,4 millions de foyers américains ou aux émissions de CO2 de 3,1 millions de voitures. Cela représente également une consommation de 33 milliards de KWh.17

En 2019, en excluant les spams, environ 293 milliards d’e-mails étaient envoyés chaque jour dans le monde, dont 1,4 milliard en France.18 En seulement une heure, entre 8 et 10 milliards d’e-mails étaient envoyés dans le monde entier.22 Il est important de noter que près de 60% de ces e-mails ne sont même pas ouverts.

Ces chiffres alarmants nous rappellent l’importance de prendre des mesures pour réduire notre empreinte écologique liée à l’utilisation d’Internet, que ce soit en adoptant des pratiques éco-responsables dans nos communications électroniques ou en prenant conscience de l’impact de nos actions en ligne.

>>> Les gestes à adopter pour réduire l’impact écologique des boîtes mail

  • Gérer nos boîtes mail : Il est conseillé de vider régulièrement les boîtes de réception, les dossiers d’e-mails envoyés, la corbeille et les spams, en ne conservant que les messages nécessaires.
  • Se désinscrire des newsletters : Si vous ne lisez pas certaines newsletters, pensez à vous désabonner pour réduire le flux d’e-mails inutiles.
  • Supprimer les pièces jointes : Lorsque vous répondez à un e-mail, pensez à supprimer les pièces jointes du message initial si elles ne sont pas nécessaires dans la conversation.
  • Nettoyer les listes de diffusion : Faites le tri dans vos listes de diffusion en supprimant les doublons, les adresses erronées et en vous assurant de ne pas envoyer des e-mails à des destinataires inutiles.
  • Alléger les messages : Privilégiez l’envoi de messages concis et évitez les longues chaînes d’e-mails. Utilisez des dossiers compressés lorsque vous devez partager plusieurs fichiers à la fois.
  • Optimiser la taille des pièces jointes : Avant d’envoyer une pièce jointe, vérifiez si sa taille peut être réduite sans compromettre sa qualité. Utilisez des formats de fichiers plus légers si possible.
  • Envoyer des liens au lieu de fichiers lourds : Plutôt que d’envoyer des fichiers volumineux par e-mail, utilisez des liens hypertexte ou des services de stockage en ligne pour partager ces fichiers. Évitez d’utiliser des sites de transferts de fichiers lourds (FTP) qui peuvent être plus énergivores.

En adoptant ces pratiques éco-responsables, nous pouvons contribuer à réduire l’impact écologique de nos communications électroniques tout en favorisant une utilisation plus durable et efficace d’Internet.

6. E-commerce : Réduire l’impact des achats en ligne

Le choix entre acheter sur internet ou se rendre en magasin dépend de divers facteurs, notamment notre lieu de vie et notre moyen de locomotion. Considérez votre situation personnelle, votre mode de transport, l’utilisation du sur-emballage, le temps passé à valider vos achats, les recherches sur internet et les éventuels retours.

  • Commerce de proximité : Le commerce de proximité est préférable lorsque nous pouvons nous y rendre à pied, à vélo ou en transport en commun, en particulier dans les villages ou les habitations isolées.
  • Livraison en point relais : Optez pour la livraison en point relais lorsque vous pouvez vous y rendre à pied, à vélo ou en transport en commun, ou si le point relais se trouve sur votre trajet habituel. Si vous devez utiliser la voiture, il est préférable d’opter pour la livraison à domicile ou de privilégier le commerce de proximité.
  • Livraison à domicile : La livraison à domicile est préférable à une visite en magasin dans les villes moyennes à grandes, à condition que les colis soient récupérés dès la première livraison.24
  • Réflexion avant l’achat : Gardez à l’esprit que chaque achat en ligne a un impact environnemental. Pensez à l’utilité réelle de l’article avant de valider votre commande.

  • Réutilisation des emballages : Conservez et réutilisez les emballages reçus lors de vos achats en ligne, que ce soit pour un usage personnel ou professionnel. Vous pouvez également les donner à des personnes qui vendent des articles d’occasion sur des sites tels que Le Bon Coin.

  • Regrouper les achats : Lorsque vous vous rendez en centre-ville, rassemblez autant que possible vos achats pour minimiser les déplacements et réduire l’empreinte environnementale.

7. Données utilisateurs : Minimiser la collecte et le stockage

La collecte et le stockage des données utilisateurs, y compris les métadonnées telles que la géolocalisation, les horaires et durées de connexion, ainsi que les activités en ligne, sont des pratiques courantes et énergivores, pour les réduire voici quelques mesures à prendre :

  • Couper la géolocalisation : Désactivez la fonction de géolocalisation sur vos appareils pour éviter que des données liées à votre position géographique soient collectées et transférées.

  • Désactiver les options de suivi : Lorsque vous ouvrez un site ou une application, désactivez toutes les options qui vous sont proposées, telles que les statistiques, la publicité personnalisée, l’audience cible, etc. Ces options sont souvent utilisées pour collecter et stocker des données supplémentaires.

  • Contrôler les autorisations d’accès : Vérifiez les autorisations d’accès accordées aux applications sur vos appareils et révoquez celles qui ne sont pas nécessaires. Cela limite la quantité de données collectées et réduit la demande de stockage.

  • Utiliser des outils de protection de la vie privée : Explorez les options disponibles pour protéger votre vie privée en ligne, telles que les extensions de navigateur qui bloquent les traqueurs, les VPN (réseaux privés virtuels) pour sécuriser votre connexion, etc.

  • Lire et comprendre les politiques de confidentialité : Prenez le temps de lire les politiques de confidentialité des sites et des applications que vous utilisez afin de comprendre quelles données sont collectées, comment elles sont utilisées et stockées.

En adoptant ces pratiques, vous pouvez contribuer à minimiser la collecte et le stockage des métadonnées liées à vos activités en ligne, ce qui permet à la fois de préserver votre vie privée et de réduire l’impact environnemental associé à ces pratiques.

8. Jeux vidéo : Grands consommateurs de bande passante

Les jeux vidéo ont un impact significatif sur la consommation de données et d’énergie. Voici quelques données à ce sujet :

  • Les jeux vidéo représentent environ 11% du trafic mondial de données, ce qui démontre leur demande en termes de bande passante et de consommation de données.
  • Le téléchargement d’un jeu tel que Call of Duty peut nécessiter autant de données que 14 heures de vidéos en résolution 4K sur Netflix.11
  • Les mondes virtuels tels que Second Life peuvent avoir une empreinte énergétique importante. Par exemple, un personnage virtuel de Second Life consomme chaque année autant d’électricité qu’un Brésilien et 10 fois plus qu’un Camerounais.22

Il est important de prendre en compte ces aspects et d’encourager des pratiques plus durables dans l’industrie du jeu vidéo, que ce soit en termes de conception des jeux ou de choix de matériel pour les joueurs.

9. Téléchargement : Favoriser le stockage local

Voici quelques conseils pour réduire l’impact environnemental du téléchargement de contenu numérique :

  • Enregistrer les contenus téléchargés : Pour éviter de devoir les télécharger à nouveau, enregistrez-les sur votre PC, une clé USB ou tout autre support de stockage. Cela permet de limiter la consommation de données et la demande de bande passante.

  • Favoriser le stockage et l’usage local des données : Privilégiez le stockage local de vos fichiers plutôt que de les conserver en ligne. En gardant vos données sur votre propre appareil, vous réduisez les allers-retours incessants entre votre terminal et les serveurs distants, ce qui économise de l’énergie.

  • Limiter l’utilisation du Cloud : L’utilisation du stockage en ligne, que ce soit pour les e-mails, les photos, les vidéos, la musique ou les documents, nécessite des transferts constants de données entre votre appareil et les serveurs distants. Réduisez cet échange de données en limitant l’utilisation du Cloud autant que possible.

  • Ne conserver que l’essentiel : Faites régulièrement le tri dans vos données en ligne et locales, en ne conservant que ce qui est réellement utile. Cela permet de réduire la quantité de données stockées, de minimiser la demande en termes de stockage et de contribuer à une utilisation plus responsable des ressources numériques.

En appliquant ces mesures, vous pouvez contribuer à réduire l’impact environnemental du téléchargement de contenu numérique et promouvoir une utilisation plus durable des ressources.

10. Impression : Les gestes à adopter

  • Imprimer uniquement ce qui est nécessaire.
  • Réduire la taille des marges et interlignes : Ajustez les paramètres d’impression pour réduire les marges et les espaces entre les lignes, ce qui permettra de consommer moins de papier.
  • Supprimer le superflu : Avant d’imprimer, veillez à supprimer les éléments superflus tels que les publicités, les signatures longues ou les en-têtes répétés.
  • Utiliser une police d’écriture économe en encre : Optez pour des polices d’écriture spécialement conçues pour économiser l’encre, comme EcoFont, Riman Eco, ou Garamond, qui utilisent environ 24% d’encre en moins par rapport à des polices courantes telles que Calibri ou Times New Roman.10
  • Maximiser les fonctions d’impression écologiques : Utilisez les options d’impression noir/blanc, recto/verso, brouillon et 2 feuilles par page autant que possible, car cela permet de réduire considérablement les émissions de CO2.2(p30)
  • Choisir un papier certifié écologique : Optez pour du papier portant les logos environnementaux tels que l’Écolabel Européen, l’Écolabel Nordique ou l’Ange Bleu, qui garantissent que le papier a été produit selon des critères environnementaux stricts.
  • Réutiliser le papier avant de le recycler : Avant de mettre le papier utilisé dans une poubelle de tri, utilisez-le comme feuille de brouillon, donnez-le à des enfants pour qu’ils dessinent ou offrez-le à une école pour une utilisation ultérieure.
  • Choisir des cartouches d’encre certifiées écologiques : Optez pour des cartouches d’encre portant les logos de l’Écolabel Nordique et de l’Ange Bleu, qui garantissent un impact environnemental réduit par rapport aux cartouches conventionnelles.

En mettant en pratique ces conseils, vous pouvez contribuer à minimiser l’empreinte écologique de vos impressions et favoriser une utilisation plus durable des ressources.

11. Clés USB

  • L’impact environnemental d’une clé USB de 128 Mo en PVC/aluminium est d’environ 424 g de CO2, 124 g de pétrole et 221 g de fer. La composition en bambou ou en PVC a un impact similaire.2(p32)
  • Enregistrer un document de 10 Mo (200 pages) de la clé USB (512 Mo) sur un ordinateur puis le survoler (30 secondes par page) entraîne une émission d’environ 100 g de CO2, 25 g de pétrole et 58 g de fer.2(p25)
  • Lire intégralement le document de 200 pages sur l’ordinateur (3 minutes par page) génère environ 804 g de CO2, 191 g de pétrole et 490 g de fer.2(p26)
  • Imprimer le document de 200 pages en couleur recto (1 page par feuille) émet environ 2089 g de CO2, 468 g de pétrole et 116 g de fer.2(p28)
  • Imprimer le document de 200 pages en noir et blanc recto/verso (2 pages par feuille) a un impact d’environ 601 g de CO2, 140 g de pétrole et 48 g de fer.2(p28)

>>> Quelques pratiques à adopter pour une utilisation responsable des clés USB

  • Agencer le document de manière à faciliter la lecture et optimiser le temps de lecture au maximum.
  • Indexer le document pour faciliter la recherche de données spécifiques.
  • Favoriser l’utilisation de mots-clés pour accélérer le temps de recherche.
  • Éviter la distribution de clés USB à des fins publicitaires, car cela peut entraîner un gaspillage inutile de ressources.
  • Utiliser des clés de grande capacité ou contenant un grand nombre de fichiers pour optimiser l’utilisation de l’espace de stockage et minimiser le nombre de clés USB utilisées.2(p33)

En adoptant ces pratiques, vous pouvez contribuer à réduire l’impact environnemental lié à l’utilisation des clés USB et promouvoir une utilisation plus responsable de ces dispositifs de stockage.

12. Comment réduire l’empreinte des appareils connectés

>>> Prendre soin de nos équipements

En entretenant correctement nos équipements, nous pouvons prolonger leur durée de vie et éviter de les remplacer prématurément. Voici quelques conseils :

  • Veillez à suivre les recommandations du fabricant.
  • Penser à effectuer les réparations nécessaires.
  • Évitez de vous sur-équiper en achetant des produits dont vous n’avez pas réellement besoin.
  • Éviter les gadgets électroniques qui ont tendance à avoir une durée d’utilisation limitée et génèrent souvent une quantité importante de déchets électroniques. Pensez à l’utilité réelle de ces gadgets avant de les acheter.
  • Privilégiez la qualité lors de l’achat de nouveaux équipements. Les produits de meilleure qualité ont tendance à durer plus longtemps, ce qui réduit la demande de nouvelles ressources et de matières premières. Recherchez des marques qui s’engagent dans une production durable et respectueuse de l’environnement.
  • Privilégier les équipements économes en énergie : Lors de l’achat de nouveaux appareils électroniques, choisissez ceux qui sont économes en énergie. Les chiffres fournis par l’ADEME et GreenIT vous donnent une idée de la consommation énergétique potentielle de différents appareils.
        • Smartphone : de 2 à 7 kWh/an
        • Tablette : de 5 à 15 kWh/an
        • Écran : de 20 à 100 kWh/an
        • Ordinateur portable : de 30 à 100 kWh/an
        • Ordinateur fixe : de 120 à 250 kWh/an
        • Box (internet + TV) : de 150 à 300 kWh/an
  • Éteignez et débranchez les équipements électroniques lorsque vous ne les utilisez pas, surtout la nuit ou lorsque vous vous absentez. Les appareils en veille, ainsi que les appareils éteints mais branchés continuent de consommer de l’énergie. Les éteindre et débrancher les prises permet également de limiter l’usure des matériaux.
  • On peut également utiliser des multiprises avec interrupteur pour faciliter l’extinction complète des équipements. Les multiprises parafoudre avec interrupteur individuel pour chaque prise offrent une solution encore plus pratique pour gérer la consommation d’énergie de chaque appareil.
  • Une box ADSL et le boîtier TV allumés 24h/24 consomment l’équivalent d’un grand réfrigérateur, ou de 7 ordinateurs portables 15 pouces utilisés 8 heures par jour. Pour 65 millions de Français, cela représente une consommation annuelle d’électricité de 1,51 milliards de kilowattheures (kWh), soit l’équivalent de la production de 2 mois et demi d’un réacteur nucléaire.
  • Une box TV consomme environ 3 fois plus d’énergie qu’un téléviseur, tandis qu’une box internet consomme environ 6 fois plus.
  • Une connexion par câble Ethernet consomme moins d’énergie qu’une connexion par Wifi.13Dans ce cas, pensez à désactiver la wifi sur le site du fournisseur d’accès.23
  • Une connexion en Wifi consomme moins d’énergie qu’une connexion en 4G.
  • Désactivez les fonctionnalités telles que le Wi-Fi, les données mobiles, le point d’accès et le Bluetooth sur vos smartphones lorsque vous ne les utilisez pas. Cela réduit les transferts de données constants, libère de la bande passante et diminue les émissions d’ondes électromagnétiques.
  • Désactivez le GPS, le Wi-Fi et le Bluetooth sur les tablettes et les liseuses lorsque vous ne les utilisez pas.
  • Paramétrez vos appareils en mode économie d’énergie pour réduire leur consommation d’énergie lorsque vous les utilisez.
  • Soyez conscient de l’impact des objets connectés, des gadgets et des ampoules connectées. Ils peuvent être en veille permanente et consommer de l’énergie. Éteignez-les lorsque vous ne les utilisez pas. Une ampoule LED connectées non utilisée consomme 0,5 W soit 2 fois plus qu’une TV en veille.22

>>> Labels environnementaux

Il existe plusieurs labels environnementaux qui indiquent des matériaux performants et économes en énergie. Voici quelques-uns des labels les plus connus : 

  • EPEAT (Electronic Product Environmental Assessment Tool) : EPEAT est un programme de certification mondial qui évalue les produits électroniques en fonction de critères environnementaux tels que l’efficacité énergétique, la gestion des substances dangereuses, la recyclabilité et la durabilité des produits. Les produits certifiés EPEAT répondent à des normes strictes en matière de performances environnementales.

  • Écolabel Nordique : label environnemental attribué aux produits et services qui répondent à des critères stricts en matière de durabilité environnementale. Il évalue plusieurs aspects, notamment la réduction de l’impact environnemental, l’efficacité énergétique, la gestion des déchets, l’utilisation des ressources et les émissions atmosphériques.

  • L’Ange Bleu (Der Blaue Engel) : L’Ange Bleu est le plus ancien label environnemental au monde. Il est attribué aux produits et services qui sont écologiquement sûrs et respectueux de l’environnement. Le label évalue des critères tels que l’efficacité énergétique, la gestion des produits chimiques, la réduction des émissions et la durabilité des matériaux.

  • TCO Certified : label environnemental spécifique aux produits électroniques tels que les ordinateurs, les écrans et les périphériques. Il évalue les produits en termes d’impact environnemental à chaque étape de leur cycle de vie, y compris la production, l’utilisation et l’élimination.

Tiré du PDF « La face cachée du numérique – Réduire les impacts du numérique sur l’environnement » de l’ADEME (Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie) – Janvier 2021: https://cnm.fr/wp-content/uploads/2021/08/ademe_guide-pratique-face-cachee-numerique.pdf

>>> Recycler, réparer ou donner

Pour réduire l’impact environnemental de ces équipements, il est important de réparer, donner ou recycler plutôt que de jeter ou de les laisser inutilisés dans un placard.

Voici quelques suggestions pour gérer les équipements électroniques de manière plus durable :

RÉPARER : Si vos équipements électroniques sont endommagés ou ne fonctionnent plus correctement, envisagez de les faire réparer plutôt que de les remplacer immédiatement. Des initiatives locales proposent des services de réparation d’appareils électroniques, souvent avec l’aide de bénévoles. Vous pouvez rechercher des ateliers de réparation ou des Repair Cafés près de chez vous pour obtenir de l’aide pour réparer vos appareils.

DONNER : Si vos équipements sont encore en bon état de fonctionnement, vous pouvez les donner à des organisations caritatives. Cela permet à d’autres personnes de bénéficier de ces appareils et évite le gaspillage. Emmaüs et Réseau Envie acceptent les dons d’appareils électroniques et les réparent ou les revendent à des prix abordables. Vous pouvez contacter votre antenne locale d’Emmaüs https://www.jedonnemontelephone.fr/, ou rechercher les points de collecte du Réseau Envie dans votre région https://www.envie.org. Vous pouvez également déposer une annonce sur Freecycle, une plateforme en ligne où vous pouvez donner ou trouver gratuitement des objets, y compris des appareils électroniques.

RECYCLER : Recherchez des recycleurs agréés ou des points de collecte dans votre région pour déposer vos appareils électroniques en fin de vie. Ces entreprises et organismes sont spécialisés dans le traitement et la récupération des matériaux précieux contenus dans ces appareils. Par exemple, les cartes électroniques contiennent une quantité significative d’or, on estime généralement que 1 tonne de cartes électroniques peut contenir entre 50 et 100 fois plus d’or que 1 tonne de minerais extraits de la terre.[22] Le recyclage permet de récupérer ces ressources précieuses et réduire la nécessité d’extraire de nouvelles matières premières de la terre. Cela contribue à la préservation des ressources naturelles et à la réduction de l’impact environnemental associé à l’extraction minière. De nombreuses grandes surfaces ou magasins d’électronique proposent dans ces bornes pour qu’ils soient recyclés de manière appropriée.

>>> Politique d’élimination des substances chimiques et recyclage

Il existe différents classements et évaluations qui mesurent les politiques des fabricants en matière d’élimination des substances chimiques et de recyclage. Voici quelques-uns des classements et initiatives les plus connus :

  • Greenpeace Guide to Greener Electronics : Greenpeace publie régulièrement un guide évaluant les politiques environnementales des grandes entreprises de l’électronique. Le guide attribue des scores en fonction de critères tels que l’élimination des substances chimiques toxiques, la gestion des déchets électroniques et l’utilisation d’énergies renouvelables.
  • RoHS Compliance : La directive RoHS (Restriction of Hazardous Substances) vise à limiter l’utilisation de certaines substances dangereuses dans les produits électroniques vendus dans l’Union européenne. Les fabricants doivent s’assurer que leurs produits respectent les restrictions imposées par la directive.
  • Certifications environnementales : Certains fabricants obtiennent des certifications environnementales spécifiques, telles que l’Écolabel Européen ou des certifications ISO liées à la gestion environnementale et à la recyclabilité des produits.

Il est important de consulter ces classements et certifications pour prendre des décisions d’achat éclairées. Cependant, il convient de noter que la durabilité et les politiques environnementales des fabricants peuvent évoluer avec le temps, il est donc recommandé de consulter les informations les plus récentes pour évaluer la performance environnementale des fabricants.

Même si ce sont de petites économies d’énergies, elles se cumulent et se démultiplient !

Sources

1 https://www.quelleenergie.fr/magazine/actu-environnement/impact-environnemental-mail-57514/

2 Rapport de l’ADEME sur l’Analyse comparée des impacts environnementaux de la communication par voie électronique https://presse.ademe.fr/files/acv_ntic_synthese_resultats.pdf

3 https://www.android-dz.com/diminuer-consommation-de-data-facebook-android-31142

4 https://www.journaldunet.com/ebusiness/le-net/1071412-nombre-d-abonnements-a-internet-en-france/

5 https://www.lefigaro.fr/conjoncture/2010/03/16/04016-20100316ARTFIG00481-les-serveurs-informatiques-ogres-energivores-.php

6 https://www.batiactu.com/edito/quand-l-informatique-sert-aussi-a-se-chauffer-35613.php

7 https://www.guideinformatique.com/dossiers-actualites-informatiques/consommation-electrique-des-data-centers-29.html

8 https://www.archimag.com/univers-data/2023/04/12/datacenter-ou-sont-cachees-installations-qui-font-tourner-france

9 https://lesecolohumanistes.fr/pollution-internet/

10 http://multimedia.ademe.fr/infographies/infographie-travail-ademe-logo-qqf/

11 https://www.qqf.fr/infographie/69/pollution-numerique-du-clic-au-declic

13 Guide pratique « La face cachée du numérique – Réduire les impacts du numérique sur l’environnement » de l’ADEME (Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie) – Janvier 2021 < https://cnm.fr/wp-content/uploads/2021/08/ademe_guide-pratique-face-cachee-numerique.pdf >

14 http://www.clickclean.org/france/fr/

15 «Un employé d’une entreprise qui envoie un courriel de 1Mo de son ordinateur à une personne qui le lira pendant 5 minutes sur son écran, sachant que le message restera stocké pendant un an, cela entraîne l’émission de 19 grammes d’équivalent CO2», explique Pierre Galio, l’un des responsables de l’étude. https://www.20minutes.fr/planete/754847-20110707-email-19-grammes-co2-emis

16 https://www.consoglobe.com/sms-combie-co2-3580-cg

17 https://www.lejdd.fr/Ecologie/Les-spams-generent-des-GES-39389-3074387

18 https://www.arobase.org/actu/chiffres-email.htm

19 https://www.blogdumoderateur.com/chiffres-google/

20 https://www.lemonde.fr/economie/article/2018/09/22/electricite-google-apple-facebook-et-amazon-se-mettent-ils-vraiment-au-vert_5358625_3234.html

21 Guide de l’Ademe “La face cachée du numérique” https://www.ademe.fr/sites/default/files/assets/documents/guide-pratique-face-cachee-numerique.pdf

22 https://didoune.fr/blog/2009/04/17/informatique-et-ecologie/

23 Détail de la procédure pour désactiver le mode Wifi par fournisseur https://www.robindestoits.org/Comment-desactiver-le-wifi_a227.html

24 http://www.slate.fr/story/66127/le-e-commerce-bon-pour-environnement

25 FEVAD Fédération e-commerce et vente à distance https://www.fevad.com/chiffres-cles-du-e-commerce-en-2020/

https://raphael-lemaire.com/2019/11/02/mise-en-perspective-impacts-numerique/

En France en 2019 avec EDF => 1 kWh = 31g de CO2 : https://www.edf.fr/sites/default/files/contrib/groupe-edf/engagements/rapports-et-indicateurs/2020/cartes/edfgroup_performance-2019_co2_fr.pdf